L'origine de la scutellaire du Baïkal :
La scutellaire trouve son origine sur plusieurs continents : en Europe, en Asie, et en Amérique du Nord. En effet, on compte plus de 300 espèces de ce spécimen.
La scutellaire du Baïkal pousse en Russie, en Mongolie, en Chine, en Corée et même au Japon. Son nom fait référence au lac Baïkal, lac situé au sud de la Russie en Sibérie.
Amatrice de steppes arides, cette plante peut pousser jusqu’à 2000 mètres d’altitude. Cet arbrisseau mesure entre 40 et 120cm.
Elle est officiellement enregistrée dans les pharmacopées Chinoise et Japonaise.
Production de la scutellaire du Baïkal :
Cette plante est cultivée au printemps sous serre et est récoltée à l’automne. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas ses fleurs mais bien ses racines qui sont utilisées pour leurs différentes vertus. Il faut attendre quatre ans avant de pouvoir déterrer un arbrisseau.
Vertus de la scutellaire du Baïkal :
Nombreuses sont les vertus de cette plante aux propriétés médicinales. Calmante, sédative et équilibrante du système nerveux, antivirale et antibactérienne, plusieurs recherches scientifiques sont menées pour exploiter au mieux toutes ses capacités. En effet, la scutellaire serait efficace contre la prolifération des cellules cancéreuses et sur les maladies dégénérative. Mais ce n’est pas tout, en médecine chinoise, cette plante est utilisée contre les pathologies dites « bénignes » comme la toux, l’asthme, le rhume, la fièvre, ou encore les infections urinaires.
La scutellaire du Baïkal, puissant anti-oxydant et anti-inflammatoire – Plante et santé
Actions de la scutellaire sur la peau : anti-âge, protectrice, anti-oxydant
Chez EKIA, la scutellaire du baikal est intégrée dans les formulations pour son action sur la dégénérescence cellulaire. L’extrait est obtenu à partir d’une fraction purifiée de la racine.
Son action s’inspire d’un prix Nobel de Médecine attribué en 2009 à un groupe de 3 chercheurs pour leurs recherches sur les télomères et la télomérase, qui sont en lien direct la sénescence cellulaire.
Pour en savoir plus : prix nobel medecine 2009 – Futura Science
Qu’est-ce que la sénescence cellulaire, en particulier pour les cellules de notre peau ?
Nos chromosomes, y compris ceux de nos fibroblastes, sont fait comme des lacets de chaussures. Ils sont protégés au bout par des télomères. Ces télomères peuvent être comparés à la partie plastifiée des lacets. Avec le temps, cette partie se raccourcit, puis disparaît, et le lacet s’effiloche. L’extrait de scutellaire agit sur le bout des chromosomes des fibroblastes de la même manière que si on protégeait la partie plastifiée des lacets.
En effet, chaque cellule possède un nombre déterminé de duplications, et ce nombre dépend de l’âge auquel la cellule naît. Une cellule de fœtus a 50 duplications devant elle, et à partir de 30 ans, les cellules perdent environ 10% de leur capacité de duplication tous les 10 ans. Ce phénomène s’appelle la sénescence cellulaire. Quand la cellule cesse de se dupliquer, elle meurt. Ainsi, les cellules créées à 75 ans ont une durée de vie deux fois inférieure à celle des cellules créées à notre naissance. Protéger les télomères des chromosomes de nos cellules permet ainsi d’augmenter le nombre de duplications restantes et donc leur durée de vie.
L’extrait de Scutellaire du Baikal possède plus de 26 flavonoïdes différents dont la baicaline, la bacaléine et la scutellaréine :
- Les flavonoides appartiennent à la famille des polyphénols, avec de fortes propriétés anti-oxydantes. Ils sont présents dans de nombreux végétaux et sont responsables entre autres des teintes brunes, rouges et bleues des fleurs et des fruits.
- La scutellaréine a de réelles propriétés sédatives, antispasmodiques, anti-inflammatoires et antiallergiques.
- La baicaline est un protecteur cellulaire . La baicaline et la bacaléine possèdent des propriétés anti-inflammatoires, hépato-protectrices, anti-allergiques, anti-oxydantes et une activité d’inhibition de l’élévation du calcium intracellulaire.
L’extrait a fait l’objet de tests clinique, et in vitro, son action a été prouvée par une augmentation de 10% du nombre de divisions cellulaires d’un fibroblaste (la cellule du derme qui fabrique le collagène et l’élastine, primordiales pour la fermeté et le lissage de notre peau). Ce qui correspond à l’équivalent d’un gain de 10 ans de vie pour la cellule.